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13 mai 2007

Michel Sardou-2006

40 ans

J'ai quarante ans plutôt joli j'ai quarante ans
Et tout le temps qu'il faut pour voir passer ma vie
J'ai un métier, j'ai des amis et près de moi un homme la nuit.
Je suis heureux évidemment
Mais je n'ai jamais pris le temps
De lui faire un enfant
J'ai quarante ans je passe Noël chez mes parents.
Quand j'étais jeune et sans verrou j'ai quarante ans
J'y pensais pas beaucoup j'avais du temps pour tout
Et puis ce soir comme tous les soirs
Etendu près d'un homme la nuit
Un homme qui m'aime tout simplement
Mais je n'ai jamais pris le temps
De lui faire un enfant
J'ai quarante ans je passerai chez mes parents

J'ai quarante ans plutôt joli j'ai quarante ans
J'ai juste assez de temps pour voir passer ma vie
Mes amitiés elles sont parties
Et près de moi un homme s'ennuie
Un homme qui m'aime et qui attend
Que je décide d'avoir le temps
De lui faire un enfant
Et à Noël je ferrai venir ses parents
Et à Noël je ferrai venir ses parents

Allons danser 

Parlons d'abord d'égalité
Egalité des chances, égalité des droits
Pas celle qui plombe à la naissance
Parce que celle-là, c'est chacun pour soi
Parlons aussi fraternité
D'où que tu viennes, bienvenue chez moi
En sachant qu'il faut respecter
Ceux qui sont venus longtemps avant toi

Et puis allons danser
Pour oublier tout ça
Alllons danser
Personne n'y croit
Allons danser
Même sur n'importe quoi
Mais allons danser
Et ça ira

Dire aux hommes qu'ils se sont échoués
Q'on peut refaire sa vie plusieurs fois
Sans un mot, recommencer
Se prendre en charge et pas chargé d'état
Dire aux enfants qu'on va changer
L'éducation qu'ils ont par celle qu'il n'ont pas
Ajoutons qu'il faut travailler
Riche et celèbre, c'est comme un chèque en bois

Et puis allons danser
Pour oublier tout ça
Alllons danser
Personne n'y croit
Allons danser
Même sur n'importe quoi
Mais allons danser
Et ça ira

Parlons enfin des droits acquis
Alors que tout, tout passe ici bas
Il faudra bien qu'on en oublie
Sous peine de ne plus avoir de droits
Admettons enfin vous et moi
Que nous sommes tous des hypocrites
La vérité ne nous plaît pas
Alors on a le pays qu'on mérite

Et puis allons danser
Pour oublier tout ça
Alllons danser
Personne n'y croit
Allons danser
Même sur n'importe quoi
Mais allons danser
Et ça ira

Allons danser
Pour oublier tout ça
Alllons danser
Personne n'y croit
Allons danser
Même sur n'importe quoi
Mais allons danser
Et ça ira

Allons danser
Et ça ira
 

Beethoven

Au-delà du monde
Que quelqu'un réponde !
Martyre et guerrière
Violence ordinaire
Palais d'allégeance
Marché d'indulgence
Parmi tant de voix
Le silence est roi
Silence de la mer
Des nuits, d'un désert
Nos cris, nos combats
Qui les entendra ?

Le monde est sourd
Comme Beethoven
Sourd à l'amour
Hurlant sa haine
Hymne à la joie
Et requiem
Chacun pour soi
Et Dieu quand même.

Chef-d'oeuvre en poussière
Splendeur et misère
Fragile et immense
Orgueil, impuissance
Mensonge et mystère
Vengeance et colère
Dans la nuit des temps
Personne ne s'entend.

Le monde est sourd
Comme Beethoven
Sourd à l'amour
Hurlant sa haine
De Walkyrie
En wagnérienne
Tant de génie
Et Dieu quand même.

Et la vie passe en chantant
Harmonie, contretemps
Le monde est un infini poème.

Le monde est sourd
Comme Beethoven
Sourd à l'amour
Hurlant sa haine
Hymne à la joie
Et requiem
Chacun pour soi
Et Dieu quand même
Le monde est sourd
Comme Beethoven.

Ce qui s'offre 

C'est un homme qui en rencontre un autre
Et cet autre lui dit
Veux-tu m'accompagner moi
Je cherche un trésor

Quand on est seul tout seul dehors
On n'est pas très malin
On deviendrait l'apôtre
D'un peu n'importe qui
Et voilà l'homme qui suit
Cet autre qui lui dit

Je ne veux que ce qui s'offre
Un verre de vin une cigarette un sourire
Pas ce qu'on met dans les coffres
Les avoirs des avares les saphirs
Je ne veux que ce qui s'offre
Et dans les yeux des filles moi je lis l'avenir

Les deux hommes marchent et marchent
Et trois années entières
Ils ne mettent la main sur aucune richesse

Ils volent un peu mendient beaucoup
Sillonnent les paysages
Collectionnent les maîtresses
Sans trouver de rivières
Pour suspendre à leur cou
Et toujours l'autre dit

Je ne veux que ce qui s'offre
Un verre de vin une cigarette un sourire
Pas ce qu'on met dans les coffres
Les avoirs des avares les saphirs
Je ne veux que ce qui s'offre
Au fond des yeux des filles
Quand elles ont du plaisir

Un jour enfin je lui demande
Voilà trois ans que nous courons le monde
Tu me disais que tu cherchais de l'or
Il a ri
Il a dit le trésor
Mais c'est toi mon ami
Depuis trois ans ce trésor me suffit

Je ne veux que ce qui s'offre
Un verre de vin une cigarette un sourire
Pas ce qu'on met dans les coffres
Les avoirs des avares les saphirs
Je ne veux que ce qui s'offre
Et dans les yeux des filles moi je lis l'avenir

Je ne veux que ce qui s'offre
Un verre de vin une cigarette un sourire
Pas ce qu'on met dans les coffres
Les avoirs des avares les saphirs
Je ne veux que ce qui s'offre
Et l'amitié se donne comme l'air qu'on respire

Et dans les yeux des filles j'ai bâti mon empire
 

Cette chanson n'en est pas une

Cette chanson est la votre
Elle est entre vos mains
Mettez-y vos amours
Vos désirs vos chagrins
Tout ce que je n'ai pas écrit
Est dans les interlignes
C'est à vous d'y trouver
Ce que je n'ai pas dit

Et ce qui vous convient.

C'est ma voix qui la chante
Mais c'est toi qui l'entends
C'est à vous qu'elle s'adresse
Moi je n'suis pas dedans
Tout ce que j'n'ai pas écrit
Est dans les interlignes
C'est à vous d'y trouver
Ce que je n'ai pas dit

Et ce qui vous convient.

Toutes mes blondes étaient brunes
Et j'ai toujours menti
A vous d'en trouver une
Celle que je n'ai pas choisie
Ma vérité à moi
Sont des mots qui dérivent
Et elle existera
Quand vous les ferez vivre

Si on se comprend bien.

Cette chanson là n'en est pas une
Ecoute la et oublie la
Cette chanson là n'en est pas une
C'est vous qui l'écrivez pas moi.

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